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par Louise Meunier
Nous, les consommateurs, exigeant des aliments esthétiquement parfaits aux coûts les plus bas possible, avons une part de responsabilité dans la tangente qu’a prise l’agriculture conventionnelle. Il n’y a qu’à faire un peu de lecture sur des sites tels : Équiterre (http://www.equiterre.org), Union paysanne (http://www.unionpaysanne.com), Réseau environnement (http://www.reseau-environnement.com), pour se questionner sur notre « logique ».
« Les gens s’éloignent de plus en plus de la source de leur nourriture. Les aliments parcourent en moyenne 2 400 km. Souvent, les fruits et légumes, après avoir été aspergés de pesticides et d’herbicides, sont cueillis par des machines, transformés et emballés avec des agents de conservation dans des usines stérilisées, font un long voyage pour être finalement mis sur des tablettes de supermarchés selon des stratégies marketing savamment étudiées, pour nous faire consommer. Semaine après semaine, le consommateur retourne dans ces supermarchés impersonnels s’approvisionner à bas prix. Le panier d’épicerie, au Québec, est en effet l’un des moins chers en Amérique du Nord et l’alimentation ne représente environ que 15 % du budget des Québécois, contrairement à 24 % en Europe.
Pourtant, ce qui se cache derrière la formule du “beau, bon, pas cher”, c’est une forme d’agriculture qui détruit l’environnement et qui fait fi des autres besoins humains (Jobin : 2002). L’agriculture est aujourd’hui livrée aux forces du marché et à la loi de l’offre et de la demande manipulée par des stratégies publicitaires d’envergure. Il ne semble plus y avoir de limites aux pouvoirs que peuvent exercer les multinationales1 ».
Pourtant… me reste toujours « le pouvoir du choix »! Cet été encore, je me promets de dire mon « non » à une certaine forme de consommation; j’irai à nouveau visiter les maraîchers qui m’entourent, je me paierai le luxe d’une belle visite au Marché public, je me réjouirai des contacts avec ces artisans de la terre, des découvertes des nouveaux produits qui me seront proposés, des échanges de recettes…
Et ce qui n’est pas à négliger, c’est que ce genre de décision a un très grand impact sur la survie des agriculteurs… de notre économie locale… de notre environnement… Ça vaut le coup non?
[1] Source : Équiterre, Agriculture écologique, Enjeux sociaux, économiques et politiques,
http://www.equiterre.org/agriculture/informer2c.php
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