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Marguerite Bourgeois, quel feu te fait vivre? Raconte-moi...
Quel feu te fait vivre?
22 février 2010

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par Carmen Lebel

« Quel feu te fait vivre? Raconte-moi… » Voici une chronique qui remonte dans le temps, à la conquête du feu qui a fait vivre certaines figures marquantes de la foi chrétienne. Comme membres de l’équipe de Souffle.ca, nous plongerons tour à tour dans l’histoire de ces témoins, leur donnant ainsi de se raconter à vous. Cette chronique pourrait aussi s’intituler « À la recherche de l’espérance chrétienne » puisqu’à la fin de chacune, vous pourrez vous prêter avec nous à un essai de définition de cette espérance. Aujourd’hui, nous vous proposons l’expérience croyante de Marguerite Bourgeois, fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame.

L’équipe de Souffle.ca

Marguerite Bourgeois, quel feu te fait vivre? Raconte-moi...

Ton histoire
Toute ton histoire nous parle de don de soi, de vie de service. Née à Troyes en France le 17 avril 1620, un vendredi saint, dans une famille bourgeoise, sixième de douze enfants : des racines qui ont fait de toi une femme debout. À vingt ans, un an après la mort de ta mère, tu assistes à une procession en l’honneur de Notre-Dame-du-Rosaire. Dieu te séduit et ta vie en est transformée. Dans une fidélité sans retour à la volonté de Dieu, tu entres dans une recherche de ta vocation propre, unique.

Les défis ne te font pas peur. Tu entends parler de la Fondation de Ville-Marie en Canada et l’appel à la vie missionnaire résonne en toi. Tu rencontres Sieur de Maisonneuve et te trouves une compagne enseignante et tu pars vers une nouvelle terre en février 1653. Tu as 33 ans.

Tu es vite reconnue comme « l’âme » de la nouvelle colonie qui reprend vie. Convaincue de l’importance des familles dans la construction de ce pays tout neuf, tu crois aussi aux femmes qui y jouent un rôle prépondérant. Tu mets tout en œuvre pour les former. Non sans difficultés, tu fondes la première école et la première congrégation externe adaptée aux besoins des femmes et des jeunes filles que tu accueilles chez toi. Tout le pays en profite : nouveau système scolaire, réseaux d’œuvres sociales, etc. Cela te vaudra le titre de « Mère de la colonie » et de cofondatrice de l’Église du Canada.

Ta vie est remplie et féconde. Tu pars pour ton dernier voyage le 12 janvier 1700, heureuse et accomplie. Près de 2,600 sœurs de la congrégation de Notre-Dame te succèdent aujourd’hui dans plusieurs parties du monde.



Ton feu

Tu l’as trouvé au cœur de ta famille chrétienne, dans l’amour et la foi qui ont uni Abraham et Guillemette, ton père et ta mère. La prière partagée dans une communauté de jeunes filles pieuses et charitables, vouées à l’enseignement aux enfants pauvres de ta ville t’a aussi façonnée.

Tes projets de vie, tu les as portés dans la prière et un jour, la Vierge Marie t’a fait signe. Elle t’a confirmé dans ta mission. Tu l’as entendu au plus profond de ton cœur : « Va, je ne t’abandonnerai pas! » Quel feu ardent!

La vie « voyagère » de Marie a été ton inspiration. Elle t’a donné l’audace et le courage des commencements. Dans les départs de nos vies, dans tout ce que nous devons quitter, serait-elle aussi pour nous une merveilleuse compagne à qui nous confier?




 

 

 

Ton espérance, Sœur Marguerite?
C’est clair! Ton espérance, c’était l’épanouissement des personnes dans toute leur dignité de fils et de filles de Dieu, peu importe leurs conditions. Elle était bien ancrée en toi et toute ta vie y fut consacrée. Tu n’as pas hésité à quitter ton confort pour être parmi les pauvres et les malades. Ton espérance, elle est devenue une nation nouvelle, un peuple de bâtisseurs dont nous sommes les héritiers.

Carmen Lebel


Réagissez à cet article

Qu’est-ce qui vous rejoint ou vous étonne de l’espérance de Marguerite Bourgeois?
Et vous, quelle est votre espérance?

S. Jacqueline
2010-02-25

Merci de cette belle initiative de proposer des exemples de frères et soeurs en sainteté. Bientôt ce sera un Canadien, le frère André. Puissions-nous suivre les exemples de vie de ces saintes personnes, car nous aussi nous sommes appelées à la sainteté. Merci et bon carême. Jacqueline.

Denise
2010-02-22

Je suis surprise que son espérance soit l'épanouissement des personnes dans toute leur dignité. Il me semble qu’au 17e siècle, on ne parlait pas d’épanouissement... Pour ma part, je ne me sens pas une femme d'espérance, mais je m'accroche à l'espérance des autres. Je fais du pouce sur l'espérance des autres. Ça me fait du bien. Le parallèle que fait Marguerite B. avec la Vierge visiteuse me rejoint beaucoup. Tout en donnant la priorité à Marie, ce sont deux belles visiteuses. J'apprécie beaucoup votre travail. C'est vraiment la Nouvelle Évangélisation.


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