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Entretien avec... François Loiselle
Entretien avec...
26 juin 2006

par Robert Richard


François Loiselle a 44 ans et est natif de La Tuque. Marié et père, il est aussi violoniste. Il est chercheur en agriculture en Iowa. Il a déjà habité en France.

« J’entends les Français et les Québécois critiquer les Américains. J’entends les Américains critiquer les Français. Je vois les Français et les Américains ignorer les Québécois. Pourtant j’ai eu l’occasion de rencontrer des gens merveilleux dans chaque pays. Il ne faut pas s’y méprendre. Notre planète est minuscule et les frontières de l’espace, invisibles. Si vous avez des doutes, regardez le ciel en sortant de la maison ce soir ».


François Loiselle, parlez-nous d'une personne qui a eu sur vous une influence majeure?

Mes parents. Rien d’original peut-être, mais je n’ai pas besoin de l’être. Parfois cela vaut la peine de répéter des choses simples. Ça aide non pas à se remémorer quelque chose que l’on sait déjà mais à prendre conscience de cette réalité. Je suis qui je suis non seulement par la transmission des gènes mais par la transmission de leurs valeurs. Entre mon père et ma mère j’ai de la difficulté à parler de l’un plus que l’autre. Un peu comme s’ils ne faisaient qu’une personne. Peut-être que ça rejoint une des valeurs qu’ils ont tenté de me transmettre, c’est à dire l’union parentale.

Une parole, une pensée, un proverbe qui vous guide dans votre vie?

Je vais m’en remettre à mon patron, saint François d’Assise : « C'est en donnant que l'on reçoit. C'est en s'oubliant soi-même qu'on se retrouve. »

Une réalisation dont vous êtes très fier?

J’ai trois enfants, Éric 8 ans, Sophie 15 ans et Stéphanie 18 ans. C’est ma grand fierté de les voir s’épanouir.

Trois souhaits que vous aimeriez réaliser?

1. Que Sa volonté soit faite.
2. Connaître la sagesse.
3. Trouver un génie dans une bouteille qui m’accorderait trois souhaits. Mon troisième souhait serait toujours de trouver un nouveau génie de sorte que j’aurais toujours un génie pour réaliser mes autres souhaits.

À quoi vous accrochez-vous devant un coup dur?

Je ne devrais pas être en vie. Il y a deux ans j’étais opéré pour un cancer du colon. Sans la médecine moderne je ne serais qu’un tas de cendres. La chimio induit une espèce d’état dépressif et de faiblesse qui doit se comparer à la Kryptonite pour Superman. Pendant cette période ce sont en priorité la famille, les amis qui m’ont aidé à passer au travers. Pendant que j’étais attaché à mon cocktail de « poison », je marchais de long en large dans la maison. Parfois je serrais une médaille de St-Pérégrin (le patron des cancéreux) dans ma main. C’était quelque chose de physique qui m’aidait à combattre les malaises eux aussi tout aussi physiques.

Si vous croyez en un être suprême, nommez trois qualités pour le décrire?

Amour, pardon, éternité.

Imaginez le jour de vos funérailles. Qu'aimeriez-vous que l'on dise de vous?

C’était quelqu’un de simple avec des bonnes valeurs.



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