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Entraide et solidarité
Carême 2009
11 mars 2009

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par Jacqueline Lemire

« Je ne pourrais être heureux tout seul… » Ces paroles d’un jeune Camerounais résonnent encore en moi et m’invitent à partager la joie qui m’habite lorsque je lis les réflexions de Laurie.

Presque à mi-chemin de son stage missionnaire d’une année en République démocratique du Congo, voici un extrait de ce qu’elle me partageait par la magie de la correspondance courriel :

« L’entraide comme assurance vie »

« J’ai envie de vous parler de l’entraide.

Je suis trop impressionnée par la générosité dont les Congolais font preuve. C’est une générosité spontanée, mais, définitivement, elle devient comme une “assurance”. Je m’explique.

En partageant avec le plus de personnes possible, en rendant des services ici et là ou en acceptant de donner de l’argent à quelqu’un qu’on ne connaît presque pas, on crée des contacts et on espère que, lorsque nous serons dans le besoin, quelqu’un pourra nous venir en aide aussi.

Les mamans, dans leur grande foi, me disent qu’elles donnent au Seigneur. Si, par exemple, l’une d’entre elles me donne un pagne, elle le fait en croyant fermement que si un jour ses enfants sont dans le besoin, le Seigneur leur viendra en aide.

Ce que je trouve beau c’est que les Congolais n’attendent pas l’aide de la personne à qui ils ont donné. Ils savent simplement que l’aide viendra, mais ils ne savent pas de qui elle viendra. C’est comme une grande roue de l’entraide!

Puis là… inévitablement, j’en viens à faire la comparaison avec nous, les Québécois. {…} Il ne faudrait surtout pas demander de l’aide à quelqu’un parce qu’on va devoir nous aussi l’aider. De plus, demander de l’aide veut dire que je n’ai pas été capable, MOI-MÊME, SEUL, de m’en sortir. Est-ce qu’AIDE = échec? Ou quoi? Ha! mais on est généreux parce que lorsqu’on se fait donner quelque chose, on ne peut s’empêcher de penser immédiatement à ce qu’on pourrait lui donner de plus gros, de plus cher pour le remercier…

Est-ce qu’il faut crever de faim pour ressentir le besoin de s’entraider? »

En ce temps de Carême, temps d’intériorité, de prière et de réflexion, n’est-ce pas le bon moment pour nous arrêter et réévaluer notre qualité d’entraide et notre capacité à demander? Pourquoi ne pas tout simplement avoir du cœur les uns pour les autres?


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